Le syndrome de l’imposteur est une expression qu’on entend souvent dans le monde du travail, mais aussi dans plusieurs sphères de la vie. Afin de ne pas créer d’ambiguïté, je crois qu’il est important de donner la définition du mot imposteur. Le dictionnaire Larousse le défini comme une personne qui trompe par de fausses apparences, qui se fait passer pour quelqu’un d’autre. 

 

Le syndrome de l’imposteur dans un contexte professionnel se définit plutôt comme le sentiment que vit une personne croyant être sous-qualifiée pour le poste occupé ou encore qui octroie ses réussites à des facteurs externes à ses compétences. Même Albert Einstein en souffrait! Il a d’ailleurs dit « l’estime exagérée portée envers mon travail me rend très mal à l’aise ».  

 

Ce syndrome cache souvent un manque de confiance et de l’anxiété de performance. La personne qui en souffre aura tendance à diminuer ses qualités professionnelles et à dévaloriser ses compétences. 

(exemples : Tout le monde pourrait le faire! C’est un coup de chance! Je ne sais pas comment j’ai obtenu ce poste!). 

 

Il peut apparaitre dans différents contextes, comme l’explique la docteure Sandi Mann dans son livre Le Syndrome de l’imposteur: comment s’en libérer pour mieux s’affirmer : un premier emploi dans son domaine, une réorientation de carrière, une promotion, de nouvelles responsabilités ou toute autre situation suscitant un changement et demandant de s’adapter. 

 

C’est possible de distinguer quelques traits caractéristiques chez la personne ayant ce syndrome : 

 

  1. Elle croit qu’une solution pour compenser le manque de compétence est de « surtravailler » et que de cette manière, les gens ne se rendront pas compte qu’elle est incompétente. 
  2. Elle dit ce que les autres veulent entendre pour ne pas déplaire. Elle cachera ses opinions en se disant que de cette manière, les gens ne pourront pas la critiquer. Pour elle, les idées des autres sont automatiquement meilleures que les siennes.  
  3. Elle veut obtenir l’appui de ses supérieurs, donc elle est en constante campagne de charme. Elle souhaite secrètement que cette validation lui amène de la confiance.
  4. Elle fait preuve d’un excès de modestie pour ne pas se faire confronter sur ses idées et son intelligence. 

 

Dans tous les cas, si vous vous reconnaissez en lisant ces mots, sachez que vous n’êtes pas seul! Selon l’article The Impostor Phenomenon de la revue International Journal of Behavioral Sciences, 70 % des gens vivent un épisode de ce syndrome au moins une fois dans leur vie.  

 

Plusieurs solutions peuvent cependant être mises en place pour vous aider à atténuer ce syndrome qui trouve sa source dans le manque de confiance : 

S’avouer qu’on en souffre. 

  1. Éviter de se mettre trop de pression. 
  2. Apprendre à se connaitre (qualités, défauts). 
  3. Reconnaitre ses réussites. 
  4. Travailler sur un discours intérieur positif. 
  5. Accepter les compliments et les félicitations. 
  6. Faire d’abord les choses pour soi, et non pour obtenir l’approbation des autres. 
  7. Chasser les mauvais « patterns » d’imposteur nommés plus haut. 

 

Reprenez confiance en vous! 

 

Alors, la prochaine fois que votre responsable vous félicitera, dites simplement merci! 

 

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Avez-vous vu la campagne de promotion de la FTQ sur le droit de travailler en français? La Fédération a fait des capsules publicitaires très drôles avec des expressions bien de chez nous, le Québec! Si vous êtes curieux, vous pouvez aller voir leurs affiches sur leur site Internet.

Ces publicités (qui selon moi sont très bien construites), m’ont donné l’idée de faire un petit article sur « les expressions québécoises ». 

Des expressions au Québec, nous en avons des pas piquées des vers (😉)! Tellement, que nous leur dédions une section dans les sessions Objectif Intégration.  Avouez que même « entre Québécois », nous ne nous entendons pas toujours sur la signification de ces dernières, certaines varient même d’une région à l’autre!  

Êtes-vous prêts? Attention, ça part fort! 

 

1. Attache ta tuque avec de la broche : Les tempêtes de neige sont féroces en hiver au Québec! Cette expression veut dire de se tenir prêt, car ça va brasser, secouer. Elle pourrait être utilisée dans un contexte de tempête, comme dans d’autres contextes où il se passe quelque chose d’intense.

Exemple : « Je t’amène faire du rafting, attache ta tuque avec de la broche, ça va brasser! ».

 

2. Parler à travers son chapeau : Nous utilisons habituellement cette expression lorsque nous constatons que la personne avec qui nous discutons parle sans connaitre le sujet, le contexte ou encore tous les faits.  

Exemple : « Marc m’a assuré que cette information était véridique! Je le crois, il n’a pas l’habitude de parler à travers son chapeau! ».

 

3. Il pleut/mouille à boire debout : Malheureusement, c’est souvent vrai dans notre belle province! Cette expression veut dire qu’il pleut très fort et intensément, et évoque l’image de quelqu’un qui peut boire la pluie tellement il pleut. Au moins, ça fait du bien à nos pelouses! 

Exemple : « Il mouillait à boire debout durant mon match de soccer ce soir! ». 

 

4. Cogner des clous : Cette expression loufoque signifie combattre le sommeil! Cela arrive surtout dans des moments inopportuns où nous ne sommes pas supposés dormir. Le fait de s’endormir quelques secondes et de se réveiller « en sursaut » fait en sorte que notre tête « tombe » par en avant, rappelant un peu le mouvement des coups de marteau sur un clou! 

Exemple : « Alice, tu as cogné des clous pendant tout le film! ». 

 

 5. Beurrer épais : Ici, il n’est pas question de beurre sur vos rôties! On fait plutôt référence à une personne qui exagère dans ses propos ou dans ses actions, les amplifiant.  

Exemple : « Marcel beurre toujours épais quand il parle dans les réunions, car il veut impressionner tout le monde! ». 

 

6. C’est tiguidou : Cette expression mignonne signifie que tout est sous contrôle, que tout va bien, qu’il n’y a aucun problème. Ce mot a une connotation très positive! 

Exemple : « Est-ce que je peux passer chez toi en fin de journée? Réponse : C’est tiguidou! » 

 

7. Avoir une poignée dans le dos : C’est une expression très connue qui veut dire que nous pensons que quelqu’un nous trouve naïf. Nous pouvons aussi l’utiliser pour signifier à une personne que nous constatons qu’elle nous mène en bateau.  

Exemple : « Je te le promets chéri, je ne rentrerai pas tard! Réponse : Est-ce que j’ai une poignée dans le dos ?! » 

 

8. S’enfarger dans les fleurs du tapis : Cette expression est souvent utilisée pour dire que nous nous attardons sur les détails, que nous sommes minutieux, mais que le contexte fait en sorte que nous pourrions l’être moins! 

Exemple : « Je n’ai pas l’intention de m’enfarger dans les fleurs du tapis avec la rédaction de ce rapport. » 

 

9. Ça pas d’allure : Cette petite expression indique que nous trouvons qu’une situation et/ou une personne n’a pas de sens, ou encore n’est pas convenable. Elle peut aussi être utilisée pour mentionner que nous trouvons quelque chose d’inacceptable. 

Exemple : « La soirée était bien plaisante, mais le comportement de Nancy lors du souper n’avait pas d’allure! » 

 

10. Tire-toi une bûche : C’est inviter de manière sympathique une personne à s’asseoir avec nous! La « bûche » représente donc la chaise et l’action de tirer est reliée au fait que les chaises sont souvent poussées contre la table et qu’il faut donc tirer la chaise pour s’asseoir.   

Exemple : « Salut, Nadine, tire-toi une bûche! » 

 

Honnêtement, j’aurais facilement pu écrire un article de 100 expressions tellement il y en a! Et vous, quelles sont vos favorites? Quelles expressions utilisez-vous régulièrement? Une chose est sûre, les expressions font le charme d’un pays! 

En posant les pieds sur le sol gelé pour la première fois de l’année, certaines personnes auront envie d’écouter leurs chansons de Noël favorites, d’autres rangeront leur kit de patio dans leur cabanon en ayant déjà hâte de le ressortir l’été prochain. L’arrivée de l’hiver suscite toutes sortes d’émotions chez les Québécois. En fait, on dit qu’il y a trois façons de vivre la saison hivernale. On peut choisir de refuser d’affronter l’hiver en entrant dans une forme d’hibernation. On peut aussi choisir de traverser l’hiver comme on essaie de passer à travers une semaine de travail avec un mauvais rhume. Finalement, on peut choisir d’aimer l’hiver en pratiquant des activités et des loisirs à l’extérieur. C’est VOTRE CHOIX. Entre vous et moi, la plupart des Québécois vivent ces 3 phases chaque hiver sans ordre précis.  

L’objectif de cet article est de vous outiller pour que vous puissiez aimer la saison froide. Comment vous préparer à l’hiver québécois? Je vous proposerai quelques trucs et astuces pour commencer votre hiver au Québec plus en douceur! 

  1. Regarder la météo régulièrement 

En hiver, les journées sont plus courtes et plus froides. La température moyenne varie entre -4 °C et -18 °C selon les météorologues… En vérité, nous nous souvenons beaucoup plus des quelques journées très froides (ou frette en québécois) à -30 °C et de celles plus douces à 4 °C qui réchauffent notre cœur. Un jour, il peut faire 0 °C et le lendemain -15 °C! Il est donc primordial de regarder la météo chaque matin avant de sortir de votre domicile pour planifier vos déplacements et choisir des vêtements d’extérieur en fonction de la température. 

 

  1. S’habiller chaudement 

Pour bien profiter de l’hiver, il est essentiel de s’habiller en conséquence étant donné que la température ressentie descend souvent sous 0 °C. Il est recommandé d’avoir dans sa garde-robe les vêtements suivants pour ne pas avoir froid : manteau d’hiver, pantalon de neige, bottes d’hiver, tuque, mitaines, foulard, bas de laine et veste chaude. Il ne faut pas sous-estimer l’importance de s’habiller chaudement en hiver, car c’est votre santé physique et psychologique qui risque d’en payer le prix. L’astuce est de s’habiller de plusieurs couches de vêtements, c’est-à-dire d’avoir une couche de base collée à votre peau pour évacuer l’humidité, une couche pour vous tenir au chaud et une couche externe pour vous protéger des intempéries (voir le guide d’information). Lorsque l’on est bien habillé, le plaisir est au rendez-vous! 

 

  1. Préparer sa maison pour la saison froide 

Plusieurs gestes simples peuvent être faits dans le but de préparer sa maison pour le climat plus froid : vérifier l’isolation des portes et fenêtres, nettoyer les systèmes de chauffage et de ventilation ou encore mettre un tapis d’entrée en caoutchouc pour protéger le sol de l’accumulation de neige (voir le guide d’information pour d’autres exemples). N’hésitez pas à demander des conseils à vos voisins! Au Québec, l’hiver est un sujet de discussion rassembleur! 

 

  1. Savoir quoi faire en cas de tempête hivernale 

Pour plusieurs, envisager de vivre une première tempête hivernale est une source de stress. On ne peut pas modifier la météo, mais il est possible de poser des actions simples pour vivre une tempête hivernale sans accros. Par exemple, vous pouvez limiter votre temps passé à l’extérieur, garder les issues de secours dégagées en cas d’urgence et planifier du temps supplémentaire pour vos déplacements (voir le guide d’information pour d’autres exemples). Lorsque l’on est bien préparé, une journée de tempête peut aussi être l’occasion de rester à la maison et de faire une pause du quotidien! 

 

  1. Changer ses habitudes de conduite et d’entretien automobiles 

Lorsque l’on est propriétaire d’un véhicule, il est essentiel de connaitre les bonnes pratiques à adopter durant l’hiver. Tout d’abord, il est important de poser ses pneus d’hiver avant les premières bordées de neige et d’adopter une conduite sécuritaire adaptée à la chaussée enneigée et gelée en réduisant sa vitesse et en gardant ses distances avec les autres véhicules. De plus, il faut rester à l’affût des opérations de déneigement prévues par la Ville de Québec et garer son véhicule de façon à respecter les panneaux d’interdiction de stationnement. Finalement, il faut prévoir le temps qui sera nécessaire pour ses déplacements ainsi que pour le déneigement de son véhicule et de son espace de stationnement. Ce n’est pas de tout repos l’entretien automobile l’hiver!   

 

  1. Être actif et pratiquer des loisirs à l’extérieur 

Rester actif, c’est la clé! C’est en bougeant à l’extérieur et en saisissant les occasions de célébrer l’hiver avec les personnes qui nous sont chères que l’on apprécie davantage la saison froide. Le hockey, le ski de fond, le ski alpin et la luge sont tous des sports qui se pratiquent à l’extérieur lors de la saison hivernale. Plusieurs activités et évènements sont organisés par la Ville de Québec. Chaque année, les rues s’illuminent durant la période des fêtes créant une ambiance féérique. En ajout, il est possible d’assister à la parade du Carnaval de Québec en dégustant un bon chocolat chaud!  

 

Voilà donc quelques trucs et astuces qui vous aideront à bien vous préparer pour l’arrivée de l’hiver. Pour plus de renseignements, je vous suggère de consulter  le guide Comment se préparer à l’hiver québécois ainsi que les ressources qui s’y retrouvent. Bon hiver! 

 

On s’entend pour dire que le travail occupe une place importante dans notre quotidien. Nous nous y présentons chaque jour, nous devons être performants, atteindre des objectifs, respecter des échéanciers. Les semaines passent rapidement et nous vivons à 100 à l’heure. Il est donc normal de ressentir de la fatigue, du stress, voire de l’anxiété.

Agir en prévention n’est pas à négliger lorsque nous parlons de santé psychologique. Bien entendu, l’employeur a une part à jouer dans le bien-être de ses employés, mais les employés peuvent eux-mêmes poser des actions concrètes qui s’avéreront bénéfiques pour eux.

Quels sont les moyens à prendre pour préserver sa santé mentale? Dans cet article, je vous proposerai quelques solutions faciles pour prendre soin de vous dans votre quotidien au travail!

1- Ne soyez pas toujours disponible (sacrée technologie!)

Ce n’est pas parce que nous sommes joignables en tout temps qu’il faut l’être 24/7. Qui n’a pas déjà consulté ses courriels ou pris un appel en dehors de ses heures de travail (je plaide coupable!)? Il est facile de se dire que c’est juste un courriel, mais adopter ce genre de comportement entraine une charge mentale et fait en sorte que nous ne décrochons jamais réellement du boulot! Il est pourtant essentiel de s’accorder du temps de repos. Alors, donnez-vous le droit d’être hors ligne, il n’y aura pas mort d’homme!

2- Accordez-vous des petites pauses

Les gens sous-estiment les bienfaits d’une pause de 15 minutes! Prendre l’air, lire, discuter de tout et de rien avec les collègues, aller se chercher un café, regarder des vidéos sur TikTok… c’est bon pour le corps et l’esprit! Permettez-vous de lâcher la tâche quelques minutes! Vous reviendrez à votre bureau revigoré et qui sait, avec de nouvelles idées. En plus d’être bon pour votre santé mentale, c’est bon pour votre concentration!

3- Utilisez l’humour

C’est connu, rire fait vivre plus longtemps (du moins, c’est ce que je me plais à dire)! Utiliser l’humour au travail crée un climat beaucoup plus détendu et aide à relativiser les problèmes lors de mauvaises journées. Rire est bon pour le moral, alors ne vous gênez surtout pas pour raconter quelques blagues à vos collègues!

4- Utilisez les ressources

Que ce soit par le biais d’un programme d’aide aux employés ou d’une discussion avec vos collègues ou votre gestionnaire, demandez de l’aide en cas de besoin. Il se peut que ce soit simplement pour ventiler au sujet d’une situation qui vous choque, ou encore pour vous confier lors d’une période difficile au travail. Livrez-vous à des personnes bienveillantes et attentives, elles vous aideront. Arrêtez de penser que vous allez déranger les gens, ces derniers se soucient de vous et souhaitent votre bien-être!

5- Respectez vos limites personnelles et nommez-les

Il est facile d’accepter un mandat de trop pour ne pas décevoir vos collègues ou votre gestionnaire. Rapidement, vous vous retrouvez submergé par les tâches, sans trop savoir par où commencer. Vous vous sentez nerveux et votre poitrine se serre à chaque fois que vous pensez à tout ce que vous avez à faire. Ce sont tous des signes que votre corps vous envoie pour vous signifier que vous avez atteint (voire dépassé) vos limites. N’attendez pas d’être rendu à ce stade avant de vous affirmer. Vous seul pouvez le faire et les gens apprécieront votre transparence!

6- Célébrez vos réussites

Il est bien d’avoir de la reconnaissance et de recevoir de l’encouragement. Mais vous pouvez vous-même vous donner une petite tape dans le dos à l’occasion pour vous féliciter de votre bon travail! Soyez indulgent envers vous-même et prenez le temps de faire le point sur l’atteinte de vos objectifs personnels. Récompensez-vous!

7- Aménagez votre bureau

C’est le temps d’être Feng Shui! Une ambiance apaisante est propice à la concentration et vous aidera à être bien dans votre environnement de travail. N’oubliez pas que vous passez 35 à 40 heures de votre semaine dans ce bureau! Personnalisez-le et faites en sorte de vous y sentir confortable!

8- Participez aux activités de cohésion d’équipe

Les activités de cohésion d’équipe sont importantes et favorisent les relations saines et positives au travail. Les conflits entre collègues sont souvent indicateurs de l’épuisement et de l’irritabilité des employés. Le fait de passer du temps dans un contexte ludique et d’apprendre à se connaitre autrement améliorera vos relations professionnelles. Et c’est connu, nous sommes beaucoup plus tolérants envers les gens que nous connaissons et que nous estimons!

Au-delà de tous ces trucs, il est essentiel d’identifier les moyens qui vous conviennent afin d’agir en prévention et ainsi prendre soin de votre santé mentale. Alors, qu’attendez-vous?!

Le bien que nous apportent nos amis poilus est évident et même prouvé scientifiquement. Imaginez donc les bienfaits possibles d’une intervention assistée par l’animal! Depuis mon entrée dans le monde de la zoothérapie, je me rends compte à quel point la profession est méconnue… Démystifions ensemble ce que c’est réellement!

Selon la Corporation des zoothérapeutes du Québec (CZQ), la zoothérapie est une intervention :

-dirigée par un professionnel formé en zoothérapie (le zoothérapeute)

-avec un animal entraîné et sélectionné (l’animal partenaire d’intervention en zoothérapie appelé aussi APIZ)

-auprès d’une personne en difficulté (le client)

L’objectif de l’intervention en zoothérapie est l’amélioration du bien-être psychologique, physique, affectif, cognitif ou social selon les besoins spécifiques du client.

La zoothérapie est une stratégie d’intervention encadrée par un code de déontologie. Une personne formée en zoothérapie saura mettre la sécurité au centre de sa pratique – il n’existe pas de risque zéro avec un animal! Au-delà de sa capacité à mettre en place une intervention sécuritaire, l’intervenant doit être couvert par une assurance responsabilité civile et professionnelle (erreur et omission en zoothérapie). Le bien-être de l’animal est également primordial. Notre APIZ ne se sent pas bien pour aller travailler? Il reste à la maison et nous usons d’autres stratégies d’intervention!

L’animal devient donc un partenaire : il participe aux activités et prend des initiatives, permettant à la fois de faciliter la création du lien de confiance entre le client et l’intervenant, mais également d’offrir plusieurs expériences qui mèneront à des prises de conscience et l’atteinte d’objectifs ciblés.

Comme illustré dans la définition de la CZQ, la zoothérapie réfère à la triade d’intervention (intervenant, APIZ et client). L’intervenant en zoothérapie pourrait également travailler de concert avec un autre professionnel (physiothérapeute, psychologue, orthophoniste, etc.) dans le but de développer des stratégies animalières visant à  soutenir la clientèle dans l’atteinte de ses objectifs. Dans le cas où un intervenant membre d’un ordre professionnel travaille en zoothérapie ou en partenariat avec un zoothérapeute, on peut alors parler de thérapie assistée par l’animal. Autrement, on dira plutôt intervention assistée par l’animal ou activités assistées par l’animal. Le fait d’avoir un animal près de vous vous fait un bien fou? Il s’agit de présence animalière!  Quelqu’un emmène son chien dans une résidence pour personnes aînées pour briser l’isolement? Il s’agit d’une visite animalière! Et dans n’importe quelle situation impliquant un animal, on devrait toujours faire les vérifications nécessaires en ce qui concerne les assurances : un accident est si vite arrivé!

L’espèce canine est souvent celle la plus présente en zoothérapie, considérant sa bonne capacité d’adaptation, sa sociabilité et son intelligence. Toutefois, plusieurs autres espèces peuvent également devenir partenaires. De mon côté, je travaille parfois avec ma lapine Loukya : animal de proie, elle est une alliée en or pour aider à entrer en relation et apprendre à garder son calme. Certains zoothérapeutes travaillent avec des chevaux, des poules, des rats… sky is the limit, pourvu que l’animal soit sélectionné en fonction de la clientèle et de ses objectifs, et que son bien-être soit assuré! Dans tous les cas, il est essentiel que l’intervenant formé en zoothérapie ait un bon lien avec son APIZ : cela rendra l’intervention plus sécuritaire et l’expérience beaucoup plus riche. On peut donc choisir l’espèce animale, mais il faut également choisir le bon individu. En effet, je ne choisirai pas le même partenaire canin dans tous les cas. Par exemple, Balto le samoyède (qui trippe sur les humains et la vie en général haha!) sera meilleur auprès d’une clientèle ayant besoin d’améliorer son estime personnelle que Cooper, le berger blanc suisse, avec qui l’entrée en relation se fait selon ses propres règles.

Ça vous donne le goût d’embarquer dans l’aventure?

-Pour être formé en zoothérapie et pouvoir adhérer à la CZQ, deux formations sont actuellement reconnues et permettent en même temps de cotiser aux assurances collectives : l’AEC Stratégies d’intervention en médiation animale – zoothérapie offerte au Cégep de La Pocatière et la formation donnée au privé à Synergie Plumes et Poils.

-Pour accéder aux services d’un intervenant formé en zoothérapie, consultez le Bottin des membres sur le site de la CZQ.

-Pour en savoir plus sur nos services gratuits en persévérance scolaire, visitez notre page Web détaillant nos services psychosociaux.

Le marché de l’emploi, en constant changement et particulièrement affecté par la pandémie, est un sujet d’actualité pour les Québécois, autant pour les jeunes que les moins jeunes. Les gens doivent maintenant s’adapter à de nouvelles réalités. Il est donc important de se pencher sur le sujet des jeunes et de l’emploi. Quelle place ont-ils sur le marché en 2022? Qu’est-ce que le travail représente pour eux? Que valent-ils exactement aux yeux des employeurs?

 

La place des jeunes sur le marché de l’emploi

Le site Internet de la CNESST indique qu’il n’y a actuellement pas d’âge minimum légal pour occuper un emploi au Québec. Cependant, il y a quelques petites règles importantes à suivre afin de respecter la loi :

  1. Si le jeune a moins de 14 ans, les parents doivent donner un consentement écrit à l’employeur;
  2. Si le jeune a moins de 16 ans et n’a pas son diplôme de 5e secondaire, il n’a pas le droit de travailler durant les heures de classe et il doit être à la maison entre 23 h et 6 h (pour ne pas nuire à son éducation);
  3. Si le jeune a moins de 18 ans, l’employeur ne doit pas lui confier un travail qui dépasse ses capacités.

Il y a quelques années, il était très rare de voir des jeunes de moins de 16 ans occuper un emploi, même à temps partiel, et ils se trouvaient principalement des emplois d’été (comme aide-animateur dans un camp de jour, entraineur sportif, arbitre, etc.). En 2022, ce portrait n’est plus représentatif de la réalité et les jeunes (même ceux de moins de 16 ans) occupent une place importante dans nos entreprises. D’ailleurs la rentrée scolaire cause de sérieux problèmes aux entreprises qui perdent parfois jusqu’à 50 % de leurs employés.

 

Ce que représente le travail pour les jeunes 

 Bien entendu, les jeunes occupent plus d’emplois en raison du contexte actuel, mais n’est-il pas vrai de dire qu’ils désirent aussi, plus tôt dans leur vie, avoir leur indépendance financière et par le fait même plus d’autonomie et de liberté? Le salaire minimum étant à 14,25 $/heure, il devient alléchant de travailler. Aussi, pour les jeunes à risque de décrocher du système scolaire, le marché de l’emploi peut être une porte de sortie « facile ». Il est important d’agir en prévention en ce sens, et ce, directement dans les écoles.

 

Les trucs auxquels porter attention si notre enfant veut travailler

 Pour un parent, un enfant qui veut faire le saut sur le marché du travail peut être anxiogène, surtout si cet enfant ne vit pas une belle expérience à l’école. Heureusement, plusieurs trucs existent pour bien accompagner son jeune et s’assurer qu’il ne néglige ni son emploi ni ses études. L’organisme Option-travail est l’auteur du livre « Premier emploi, bien guider son ado », publié par Septembre Éditeur, qui se veut un guide simple et complet qui répondra à beaucoup de questions!

 

La valeur des jeunes sur le marché du travail

 Nous pouvons donc conclure que les jeunes ont une valeur importante aux yeux des employeurs puisqu’ils incarnent l’avenir. Investir dans la jeunesse (par la formation en entreprise, des stages rémunérés, un programme de pairage, de la formation continue, etc.) peut être une stratégie organisationnelle gagnante!

Alors, remercions les jeunes et encourageons-les dans leurs démarches pour qu’ils deviennent nos travailleurs de demain!

Une opportunité professionnelle en or se présente à vous? Vous avez pris la décision de changer d’emploi et il est maintenant temps d’en informer votre employeur? Comment démissionne-t-on? Y a-t-il une « bonne » façon de faire? Claquer la porte ou encore disparaitre ne sont probablement pas les meilleures façons d’annoncer votre départ! 

Vous serez peut-être surpris de lire que les étapes précédant votre départ sont toutes aussi importantes que celles vécues en début d’emploi. La manière dont vous partirez témoignera du respect et de la reconnaissance que vous portez à votre employeur. Alors, même si vous avez « un goût amer », assurez-vous de partir d’une manière positive. Souvenez-vous que le monde est petit, surtout en affaires! Vous ne savez pas si vous allez avoir affaire à lui dans le futur (surtout si vous restez dans le même domaine!) et il est primordial d’entretenir de bons liens professionnels.  

La première chose à faire est de rédiger une lettre de démission. Elle permet d’annoncer à l’avance la date de votre départ à votre employeur et de donner les raisons qui vous motivent à quitter votre emploi. Cette lettre sera probablement utile lors de votre rencontre de départ (si votre employeur ne prévoit pas de rencontre de départ, demandez-en une! Cette rencontre est importante dans le processus de départ et vous permettra de vous exprimer de manière transparente). Pour ce qui est du préavis de fin d’emploi, la loi ne prévoit pas d’obligations. Il est cependant conseillé d’accorder un délai minimal de 2 semaines, si possible. Ce temps permet de quitter votre poste d’une manière respectueuse et de préparer votre départ, ce qui est généralement bien vu des employeurs. Votre nouveau patron sera probablement compréhensif en ce qui concerne votre date d’entrée en fonction qui sera plus éloignée en raison du délai accordé à votre employeur actuel. 

Il est également très important d’aviser son employeur AVANT le reste de ses collègues. C’est une marque de respect envers lui et ça évite aussi qu’il ne l’apprenne de la bouche d’une tierce personne! Convenez avec lui d’un moment pour informer le reste de l’équipe. Cette façon de procéder permettra également de contrôler l’information et d’éviter les « malentendus » quant aux raisons de votre démission! Il est aussi essentiel d’aviser vos partenaires de votre départ; un simple courriel peut faire l’affaire et sera très apprécié. De plus, comme mentionné précédemment, les liens d’affaires ne sont pas à négliger, et informer votre réseau de ce changement d’emploi ne peut qu’être bénéfique pour vous! 

Finalement, prenez soin de fermer vos dossiers en cours. Vos collègues apprécieront votre professionnalisme et vous en seront très reconnaissants! Il est important de demeurer investi jusqu’au bout dans votre travail! Soyez fidèle à vous-même et fier de l’employé que vous êtes! 

Bon succès dans vos défis futurs! 

Qu’est-ce que les travailleurs québécois demandent comme conditions de travail en 2022? 

Tout le monde s’entend pour dire que le marché de l’emploi en a pris un coup dans les dernières années, surtout depuis cette pandémie (avez-vous entendu parler de la COVID-19?).  

Les dirigeants d’entreprises cherchent constamment des employés, en plus de se questionner sur leurs conditions de travail et sur ce qu’ils peuvent faire pour se démarquer de la compétition. Sérieusement, est-ce que toutes les entreprises doivent se doter d’un espace gym pour devenir attractives en 2022? La question se pose! 

Je me suis amusée à vous concocter une petite liste des conditions de travail en vogue! 

1 – Le télétravail ou le travail hybride 

Je n’avais pas le choix de le nommer en premier, car c’est LA nouvelle tendance! Avec le confinement à répétition que nous venons de vivre, plusieurs travailleurs ont pu gouter au télétravail. Certains d’entre eux n’ont pas apprécié, nommant entre autres qu’il leur fallait une coupure entre le milieu de travail et la maison. Cependant, d’autres ont développé une réelle passion pour ce nouveau mode de travail. Quoi de mieux que de pouvoir faire le lavage de la semaine entre deux « Zoom »! 

 

2 – Des congés mobiles  

Les congés de maladie sont chose du passé. Terminé le temps où nous devions « faire semblant » d’avoir une grippe pour nous reposer une journée (il faut aussi dire qu’avoir des symptômes grippaux est mal vu depuis quelques mois). Maintenant, les employeurs donnent l’occasion aux travailleurs de demander congé quand bon leur semble, sous certaines conditions bien entendu! Les employés se sentent désormais plus libres dans la gestion de leurs congés! 

 

3 – Un milieu de travail stimulant 

Il y a quelques décennies, les gens venaient au travail pour faire leurs 8 heures et quittaient ensuite pour la maison. Maintenant, les employés veulent se sentir « à la maison » au travail et avoir le plus de commodités possibles. Les offres d’emploi débordent d’avantages comme une salle d’entrainement sur place, une machine expresso dernier cri qui fait le meilleur café en ville, de l’eau filtrée et purifiée (c’est comme si tu buvais directement à la source!), une salle de repos où tu peux aller méditer quand tu souhaites prendre une pause, etc. Il faut se le dire, tout ça donne le goût de faire des heures supplémentaires! 

 

4 – Un horaire flexible 

Avec les journées qui passent trop vite, les parents qui travaillent et les enfants à la garderie, les employeurs n’ont d’autres choix que d’accepter d’être flexibles en ce qui concerne l’horaire de travail de leurs employés. Ces derniers leur rendent bien en étant le plus efficaces possible pendant les heures où ils sont au bureau! C’est du donnant-donnant! 

 

5 – Un salaire compétitif 

Le salaire a toujours été important. Cependant, avec le contexte de rareté de main-d’œuvre que nous vivons présentement au Québec, le marché de l’emploi est devenu « compétitif ». Les salaires augmentent rapidement lorsqu’il est question d’embaucher un candidat, puisque souvent plus d’une entreprise se l’arrache! Fini le temps où les gens faisaient la file à la porte d’une entreprise en souhaitant être embauchés! 

 

En somme, tout évolue et le marché de l’emploi ne fait pas exception!  

Restons ouverts d’esprit 😊  

Qui ne serait pas nerveux à l’idée d’aller passer un entretien d’embauche?

L’idée de se faire questionner sur sa personnalité et ses compétences en fait craindre plusieurs! Pourtant, une bonne préparation peut nous rassurer et même nous procurer le sentiment d’être en contrôle. Comment dois-je m’habiller? Comment dois-je me présenter? Quelles sont les activités de l’entreprise? Quels sont les mandats du poste convoité?

Se préparer à l’avance à ce type de questions peut éviter de malencontreuses situations! Durant mes années de travail en gestion de ressources humaines, j’ai eu la chance de mener des entretiens d’embauche auprès de plusieurs personnes. Évidemment, le temps mis dans la préparation parait lors de ces rencontres et donne plus d’aisance et d’aplomb quand vient le temps de se faire valoir ou de répondre à des questions spécifiques!

Aujourd’hui, j’ai envie de partager avec vous certaines situations observées lors de ces entretiens. Le but est d’abord de démontrer que l’erreur est humaine! Tout le monde fait des faux pas lors d’entrevues et comme dans tout, les gens deviennent meilleurs avec l’expérience! Je vous donnerai aussi des conseils sur les attitudes/comportements à adopter dans certaines situations.

C’est parti!

 

1.  Arriver en retard (Il y avait trop de trafic!)

Il est bien entendu de votre responsabilité de prévoir vos temps de déplacement! Je peux vous assurer que le temps de l’employeur est précieux et il n’a rien à foutre de la raison qui justifie ce retard (on s’entend, je ne parle pas d’une situation majeure!). Un petit conseil, si vous prévoyez être en retard, prenez le temps de téléphoner pour aviser. Ce geste n’effacera peut-être pas le fait d’être en retard, mais il démontrera du respect envers l’employeur!

 

2. Venir à une entrevue d’embauche accompagné d’une personne de votre entourage (#jenaipasdegardienne!)

Habituellement, les entretiens d’embauche sont fixés quelques jours à l’avance. Vous avez donc du temps pour réserver une gardienne ou reporter votre rendez-vous avec votre ami! Il n’y a donc aucune bonne raison pour vous présenter avec une personne de votre entourage. De plus, le message que ça peut envoyer est que vous n’êtes pas capable de gérer votre horaire et que ce genre de situation pourrait arriver si vous étiez en emploi. Les employeurs recherchent une personne fiable et la première impression demeure primordiale.

 

3. Demander combien de temps durera l’entretien (je suis « parké en double »!)

L’employeur ne doit pas sentir que vous êtes pressé. Si vous avez réellement besoin de connaitre la durée de l’entretien, je vous encourage à le demander au téléphone lors de la prise de rendez-vous et non au début de la rencontre. Vous pourriez dire quelque chose comme : combien de temps dois-je me réserver pour cet entretien?

 

4. Ne pas fermer son cellulaire/répondre à un appel ou à un message texte durant l’entrevue (désolé, j’ai reçu un Snap de ma cousine!)

Utiliser son cellulaire lors d’une entrevue d’embauche ne parait pas bien et peut laisser croire que vous n’avez pas beaucoup de considération pour la personne en face de vous. Le fait de laisser votre téléphone en mode vibration n’est pas non plus une bonne idée, même si l’employeur ne l’entend pas, car cela peut vous déconcentrer. Mettez-le donc sur « mute », vous serez certain de ne pas vous faire déranger et de ne pas déranger l’employeur!

 

5. Parler du salaire en début d’entrevue (dis-moi combien tu payes, je te dirai qui tu es!)

Tout le monde s’entend pour dire que les conditions salariales peuvent influencer la décision de postuler ou non à un poste, nous avons tous des factures à payer après tout! Cependant, les employeurs n’apprécient pas beaucoup lorsqu’ils sentent que c’est la motivation première. Le salaire n’est pas la principale raison qui fait que les employés aiment leur travail, et les employeurs en sont conscients! Lorsqu’ils demandent pourquoi vous vous intéressez au poste, ils veulent vous entendre parler de leur entreprise prospère, de l’intérêt que vous avez pour les tâches associées au poste, de leurs valeurs organisationnelles qui rejoignent les vôtres, mais PAS du salaire! Vous remarquerez que les questions sur vos attentes salariales viennent habituellement à la fin de l’entrevue! Évitez aussi de dire que vous postulez parce que vous avez besoin d’argent!

 

6. Faire comme si vous n’avez pas de défaut! (Je suis né parfait!)

Dans presque 100 % des entretiens d’embauche, vous vous ferez poser une question sur vos défauts ou vos points à améliorer. Lorsque l’employeur pose cette question, il ne veut pas se faire dire que vous êtes parfait! Il veut au contraire savoir si vous vous connaissez bien et voir si vous êtes conscient de ce que vous avez à améliorer! Évitez donc de dire : je suis « trop » perfectionniste! Tentez plutôt de l’impressionner en lui expliquant vos défauts et comment vous faites pour les corriger!

 

7. Parler négativement de son ancien employeur (Ils sont peut-être BFF!)

Peu importe l’occasion, ce n’est jamais très bien vu de parler négativement d’une personne. C’est d’autant plus vrai lors d’un entretien d’embauche! Évitez les attaques personnelles contre votre ancien employeur lorsque vous parlez des raisons de votre départ! Mettez plutôt l’accent sur le fait que vous aviez des valeurs différentes ou une manière de travailler différente, mais évitez de dire que c’est un « sans dessein »! Vous ne savez pas s’ils se connaissent et vous ferez douter l’employeur de votre loyauté!

 

8. Avoir une confiance démesurée (trop, c’est comme pas assez!)

La confiance est importante lors d’une entrevue, mais faites attention à ne pas faire preuve d’arrogance. Une confiance démesurée est souvent mal vue et peut laisser croire à l’employeur que vous aurez de la difficulté avec l’autorité! Démontrez votre confiance d’une manière sobre et humble!

 

9. Couper la parole (laissez-moi finir, vous allez comprendre!)

Le stress peut parfois vous amener à parler vite ou encore vous pousser à vouloir terminer l’entrevue le plus rapidement possible. Dans ce contexte, vous aurez le fâcheux réflexe de couper la parole. Un petit truc est de prendre de grandes respirations lorsqu’on vous pose une question, cela vous calmera et vous amènera à être plus concentré!

 

10. Avoir une posture inadéquate (j’ai besoin d’un ergonome!)

Le langage non verbal est très important en entrevue, il laisse transparaitre l’assurance et l’humeur d’une personne. Adaptez donc votre posture aux messages que vous voulez livrer! Une personne « évachée » sur sa chaise a beaucoup moins de chance d’être rappelée!

 

Alors voilà, bon succès dans vos entrevues 😊

 

Ce n’est un secret pour personne, les activités de réseautage ont été mises à mal par les mesures de distanciation sociale imposées par le contexte de la COVID-19. Alors qu’on s’apprête à vivre un énième déconfinement et à reprendre nos activités professionnelles, nous sommes nombreux à nous questionner sur l’avenir du réseautage traditionnel, tel qu’on le connaissait avant le mois de mars 2020.

L’ADN du réseautage

Il importe de se remémorer ce qu’on entend par « réseautage ». Cette activité implique de constituer un réseau de connaissances personnelles et professionnelles, puis de les mobiliser pour différentes occasions. Qu’on soit adepte des bains de foule ou des entretiens individuels, l’essentiel en matière de réseautage est le partage d’informations.

Il est probable qu’au début, vous cherchiez à vous lier avec des personnes qui auront, à première vue, quelque chose à vous apporter dans l’immédiat. On peut penser à un conseil ou au nom d’un contact par exemple. Il est normal d’essayer de maximiser son réseau rapidement, or se limiter à ce genre de relations, c’est s’exposer à constituer un réseau de piètre qualité.

Pour bénéficier de tous les avantages du réseautage, il importe de dépasser cette vision instrumentaliste et de vous appuyer sur une approche authentique et sincère. Au lieu d’évaluer ce que pourrait vous apporter une personne, faites preuve d’ouverture et écoutez ce qu’elle a à vous dire. Efforcez-vous de vous éloigner de toutes formes d’autopromotion et intéressez-vous véritablement à elle. C’est par des échanges désintéressés que vous réussirez à établir un vrai contact susceptible de se transformer en relation significative.

Cette nouvelle relation ne vous fournira peut-être pas le numéro de téléphone du chef d’équipe que vous espérez tant, mais elle vous fera certainement tirer profit (probablement à votre insu!) d’occasions de vous faire connaître. Parce que vous entretenez avec ces personnes un lien davantage affectif, elles penseront spontanément à vous lorsque ce sera le moment de recommander un professionnel ou de partager des opportunités dans votre domaine, et fort à parier que vous serez tenté de faire de même. C’est là toute la force du réseautage!

Réseauter malgré la distance

Or, bien que plus difficile, il importe de continuer à entretenir, voire élargir, notre réseau, car les opportunités continuent d’y circuler en priorité. C’est l’endroit par excellence pour avoir accès à des informations précieuses et saisir des opportunités intéressantes. Il serait bien regrettable de ne pas en bénéficier. Le caractère virtuel de nos contacts professionnels actuels ne doit surtout pas être perçu comme une « bonne » excuse pour ne pas réseauter.

Si comme plusieurs millions de Québécois et Québécoises, vous réalisez la majeure partie de votre travail à votre domicile depuis les deux dernières années, vous aurez probablement envie d’intégrer ces pratiques à vos techniques de réseautage.

Participez à des événements virtuels

Des événements tels que salons, colloques, foires de l’emploi sont nombreux à avoir vu le jour pendant la pandémie – et tout porte à croire que plusieurs seront là pour de bon. Si ce n’est pas déjà fait, inscrivez-vous à l’un de ces événements et profitez-en pour intégrer les salles de discussion souvent ouvertes à l’ensemble des personnes participantes.

Utilisez vos réseaux sociaux

Que vous utilisiez les très populaires LinkedIn, Facebook, Twitter ou Instagram, assurez-vous d’abord que votre profil est à jour. Puis interagissez avec les membres de votre réseau en commentant et partageant leur contenu. Bref, montrez-leur que vous pensez encore à eux!

Ne vous limitez pas aux échanges écrits

Les courriels et autres messages sur les réseaux sociaux sont une bonne façon de garder le contact. Cela dit, n’oubliez pas que le réseautage est aussi une question d’affinités et de liens significatifs. N’hésitez donc pas à solliciter une rencontre en visioconférence pour discuter. Encore mieux, proposez un rendez-vous en présentiel si l’opportunité se présente.

Repenser le réseautage en période postpandémique

Quoi qu’on en dise, la COVID-19 va certainement laisser une trace permanente sur notre façon de réseauter. On peut imaginer que certains événements de recrutement, par exemple, continueront de se dérouler en partie ou en totalité de manière virtuelle, permettant du même coup d’accéder à des bassins de main-d’œuvre jusqu’alors impossibles à joindre à cause de la distance géographique. De même, on peut croire que certaines organisations continueront d’utiliser des technologies favorisant la collaboration d’équipes multisites (Teams, Zoom, outils de stockage infonuagique, etc.), réduisant ainsi les moments passés dans les bureaux. On peut même supposer que les échanges de cartes professionnelles seront moins fréquents et qu’en raison de nouvelles habitudes, l’utilisation des réseaux sociaux sera privilégiée.

Lorsque je discute avec les membres de mon réseau, le constat semble unanime : l’entretien d’un réseau professionnel de qualité passe encore par des échanges face à face. Par conséquent, même si vous avez pleinement adopté les techniques de réseautage virtuel, vous ne devez pas sous-estimer l’impact qu’une conversation devant la machine à café pourrait avoir sur votre carrière.

Sources :

Voilà un des mythes les plus tenaces auquel je fais face dans mon travail, qu’il soit exprimé explicitement ou non. Si « faire » de l’entrepreneuriat à l’école ne sert pas à former de futurs entrepreneurs, c’est donc assurément pour faire de l’argent? Détruisons cette image stéréotypée d’hommes en complet-cravate, valise à la main, et parlons des vraies affaires!

 

L’esprit d’entreprendre

Commençons par bien définir le mot « entreprendre ». Le Larousse[1] définit ce verbe comme « Commencer à exécuter une action, en général longue ou complexe », puis donne l’exemple d’entreprendre des études. On est donc bien loin des mythes soulevés plus haut! Entreprendre, c’est pour tout le monde; qui n’a jamais organisé un voyage, planifié des rénovations, organisé une fête?

L’esprit d’entreprendre (c’est ce qu’on développe à l’école), c’est donc bien plus que démarrer des entreprises! Selon OSEntreprendre, « L’éducation à l’esprit d’entreprendre […] est une formidable approche pédagogique qui génère des retombées significatives sur le développement des élèves en contribuant à la culture entrepreneuriale; à la persévérance scolaire et à la réussite éducative; à la satisfaction et à l’épanouissement personnel; en plus de l’orientation professionnelle. »[2] Travaillant moi-même à développer ce fameux esprit d’entreprendre chez les élèves que j’accompagne, j’ajouterais qu’il y a plusieurs retombées générées par le fait d’entreprendre à l’école. Mais voyons d’abord comment les élèves peuvent entreprendre à l’école.

 

Entreprendre un projet

Vos souvenirs les plus marquants de votre parcours scolaire vous ramènent probablement à la réalisation de projets, qu’importe leur nature. Vous avez entrepris des projets, mais était-ce des projets entrepreneuriaux à proprement parler? Si ce n’est pas le cas, vous verrez qu’il est peu complexe de modifier un projet pédagogique pour l’adapter à la pédagogie entrepreneuriale.

Un projet entrepreneurial est un projet pris en charge par les élèves visant à répondre à un besoin, trouver une solution à un problème ou faire une différence auprès d’une clientèle cible plus large qu’eux-mêmes. Le projet peut être la création d’un produit, la mise en œuvre d’un service ou l’organisation d’un événement. Un projet entrepreneurial innove, apporte une valeur ajoutée à ce qui existe déjà. Notons ici qu’un projet entrepreneurial peut perdurer et que dans un tel cas, on tentera autant que possible d’apporter de la nouveauté à chaque année dans une perspective d’amélioration continue.

 

Favoriser le développement du plein potentiel des élèves

Dans cette optique de développement de projets, il est plus facile d’entrevoir comment l’expérimentation dans un contexte réel mène au développement de compétences durables, touchant tant les sphères personnelle que professionnelle. Bien que ce ne soit pas le but premier, quelques-uns développeront peut-être l’envie de devenir entrepreneur un jour. Les autres deviendront plus aisément des intrapreneurs (individus mettant à profit leurs qualités entrepreneuriales au sein d’une organisation déjà existante), ce qui est fort recherché sur le marché du travail. De plus, les projets favorisent l’intégration de différentes notions apprises dans les cours. Par exemple, les élèves font du français en rédigeant des lettres de demande de commandite, des mathématiques en gérant leur budget et de l’art en créant des publicités. Entreprendre un projet permet d’apprendre sur soi, de mieux se connaître – ses forces, ses défis et ses champs d’intérêt – mais surtout de développer son pouvoir d’agir. En voyant des résultats concrets, les élèves réalisent qu’ils peuvent faire une différence. Cela renforce l’estime et la confiance en soi, sans compter que ça leur donne la possibilité de participer à différents concours pour remporter des prix et/ou faire rayonner leur projet!

 

Les clés d’un projet entrepreneurial réussi

Par où commencer pour profiter de toutes ces belles retombées? Mon premier conseil serait de laisser l’idée venir des élèves autant que possible. Oui, un projet entrepreneurial peut être l’idée d’un adulte que les élèves s’approprient, mais de mon expérience, les élèves seront souvent plus engagés si l’idée est la leur! Cela leur permet de répondre à une problématique qui leur tient à cœur en mettant à profit leurs forces et champs d’intérêt. Ensuite, s’il s’agit d’un projet de groupe, il est essentiel de s’assurer que tous partagent les mêmes objectifs pour ensuite planifier la réalisation des tâches en conséquence en utilisant des outils pour se structurer. C’est là que notre rôle est primordial : accompagner les élèves en les questionnant et en leur fournissant des outils qui leur permettront d’élaborer un échéancier et une liste des ressources matérielles, financières et humaines nécessaires. Mieux se connaître en tant que groupe leur permettra également de se répartir les tâches efficacement. Un autre élément essentiel est de bien s’entourer; être entrepreneur ou entreprendre un projet ne nécessite pas de tout savoir et d’avoir des compétences dans tous les domaines. C’est le moment de faire appel à des proches qui ont des forces complémentaires, on a le droit de déléguer des tâches! Finalement, mon dernier conseil pour réussir un projet entrepreneurial est de faire des erreurs. Oui oui! Les erreurs font partie de la vie et c’est ce qui nous permet d’apprendre et d’évoluer. En tant qu’adulte accompagnateur, ça nécessite d’accepter que tout ne se déroule pas comme on le souhaiterait; l’essentiel est d’accompagner les élèves afin qu’ils en retirent des leçons.

Dans tous les cas, se lancer dans un projet entrepreneurial est excitant; vous pouvez avoir une vision du résultat final, mais devrez vous laisser porter puisqu’un projet entrepreneurial évolue au fil du temps, des embûches et des opportunités.

Alors, on se lance?

 

[1] https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/entreprendre/30065

[2] https://www.osentreprendre.quebec/education-a-l-esprit-d-entreprendre/

 

 

 

 

 

 

La première fois que je l’ai vu, il était assis dans notre salle d’attente. Il avait l’air sévère, presque fâché. Il s’était présenté pour avoir de l’aide dans sa recherche d’emploi, mais il n’avait pas de rendez-vous. Mon client du matin ne s’était pas présenté, je l’ai donc invité à me suivre dans mon bureau pour discuter quelques minutes.  

C’est lorsqu’il s’est levé que j’ai pris connaissance du phénomène. Immense, 6 pieds et quelques, bâti, l’air sérieux, des yeux sombres, une barbe noire et l’anneau à l’oreille. Comme un pirate, mais sans le côté badin et léger de Johnny Depp dans Pirates des Caraïbes, vous voyez? Pourtant, presque 5 ans plus tard, je peux affirmer que Rosen est l’un des clients les plus gentils, humains, empathiques et généreux que j’ai eu la chance de rencontrer. Mais…nous y reviendrons.  

Arrivé dans mon bureau, il m’a raconté son histoire. Formé comme ingénieur électrique, il avait beaucoup d’expérience et de belles compétences, décrochait parfois des entrevues, mais n’était jamais retenu pour les postes. Situation difficile et frustrante pour un expert de son calibre, meilleur troubleshooter de Bulgarie, spécialisé dans tout ce qui est installation électrique hydraulique. Jouer avec de l’électricité dans l’eau? Pas recommandé pour le commun des mortels. Pour Rosen, c’était un jeu d’enfant. Pas un deux de pique, comme on dit.  

Mais qu’est-ce qui ne fonctionnait pas, dans ses démarches? La reconnaissance de ses compétences, la difficulté d’accès à l’Ordre des ingénieurs, le manque d’expérience au Québec, sa maitrise du français, son attitude très (trop?) sérieuse amalgamée à son apparence, qui faisait presque peur? Toutes ces réponses, aucune de ces réponses? C’était un grand mystère.  

Cependant, Rosen avait une hypothèse. Au cours d’un rendez-vous, il m’a fait part du fait qu’on lui demandait souvent, en entrevue, s’il était « arabe ». En plus d’être une question discriminatoire et mal informée, c’est aussi une supposition complètement erronée. Mais c’est cet indice qui nous a mis la puce à l’oreille : peut-être que l’obstacle principal de Rosen résidait dans la perception des employeurs? Après tout, j’avais moi-même eu une drôle de première impression! 

Nous nous sommes donc mis sur ce dossier, lui et moi. Avec une grande humilité et une transparence hors du commun, Rosen m’a demandé mes perceptions de lui. Je me souviendrai toujours de cette conversation : « Quand tu me vois, qu’est-ce que tu penses »? Je lui ai partagé mes impressions, il a relevé ses manches, et nous nous sommes mis au boulot. Nous avons travaillé sa présentation, son savoir-être, son intonation, son faciès, son expression des émotions. Au Québec, on est généralement chaleureux et expressifs, et c’était un grand défi pour Rosen, de nature réservée. Il faut dire que dans son coin du monde, la culture valorise plutôt une certaine retenue et un sérieux dans les processus de sélection. Cela démontre fiabilité et professionnalisme. Pour cette raison, certains candidats peuvent paraitre froids ou désintéressés, voire hostiles ou sans personnalité. On a donc pratiqué une multitude de détails, dont le sourire. Le sourire en entrevue, le sourire les premiers jours de travail, le sourire au téléphone (hé oui, ça s’entend)! 

Par ailleurs, un autre des défis de Rosen prenait la forme de la reconnaissance de sa formation et de ses expériences professionnelles. Démarches à l’Ordre des ingénieurs, cartes de compétences, examens, reconnaissance des acquis, tous les scénarios ont été explorés. C’est avec effort et acharnement, mais surtout grâce à sa curiosité et à son attitude méticuleuse pour explorer toutes les options que Rosen a finalement trouvé le bon filon. Alors, affaire réglée? Que nenni! Ce n’est pas tout de savoir comment faire, faut-il encore suivre les étapes… et être patient. 

C’est ainsi qu’il a lui aussi, comme tant d’autres, dû reprendre son ascension depuis le bas des marches. La reconnaissance des compétences et l’adaptation culturelle sont deux processus très longs et parsemés de hauts et de bas. Comme jouer ta carrière sur une partie de serpents et échelles. 

Il a donc commencé dans son domaine de façon plus technique, comme réparateur de machines à café (cafetière = systèmes électriques + eau, n’est-ce pas?). Puis, comme électricien pour les chantiers Davie – encore un peu plus à fond dans l’électricité mouillée!  Il a par la suite gravi les échelons dans plusieurs entreprises, ayant toujours de meilleures conditions, ces dernières témoignant de la valeur accordée à son expertise par les employeurs, travaillant parallèlement à la reconnaissance de ses compétences par les organismes de réglementations. Et, il faut le dire, il était devenu un as des entrevues, sourire inclus! 

Au fil des années, il m’appelait régulièrement pour me donner des nouvelles ou me poser des questions. Même notre adjointe à la réception d’Option-travail avait remarqué son sourire et son ton enjoué… au bout du fil. Les conversations avec Rosen étaient toujours très enrichissantes, des questions et des discussions pertinentes, ponctuées de dictons bulgares ou d’expressions en franglais inventées pour illustrer les situations racontées. Des histoires cocasses à rendre jaloux plusieurs humoristes, mais surtout un mélange bien dosé d’autodérision et de persévérance. Il a toujours été de ceux qui me répondaient « ce n’est pas grave, on va continuer à avancer », alors qu’il recevait une mauvaise nouvelle ou subissait un coup dur.  

Ce qui m’a le plus impressionné de Rosen, dès ma première rencontre avec lui, c’est son intégrité, dans sa vie professionnelle comme personnelle. Grand passionné de karaté, il applique les principes de cette discipline à sa vie courante : courage, honnêteté, courtoisie, maitrise de soi. Dans notre travail ensemble, il n’a pas eu peur de recommencer presque à zéro et de se faire critiquer pour s’améliorer. C’est même lui qui l’a demandé! C’est un grand sacrifice. Sa femme et lui sont par ailleurs des modèles de résilience et de générosité. Aujourd’hui, ils essayent de redonner, d’aider les suivants qui emprunteront le même chemin qu’eux : ils me font parvenir des offres d’emploi à diffuser à mes clients, me donnent de l’information pertinente concernant l’accès aux professions réglementées vu de l’intérieur, me partagent leurs impressions et me donnent des trucs pour améliorer les services aux nouveaux arrivants. Ils sont généreux et bienveillants.  

Et savez-vous ce qu’il fait, Rosen, aujourd’hui ?  bien, il est « seulement » candidat à la profession d’ingénieur chez Hydro-Québec. Voyez-vous une meilleure combinaison « eau et électricité »? Moi pas. 

Allez voir son profil LinkedInil sourit sur sa photo! Vous verrez qu’il se rapproche pas mal de notre pirate des Caraïbes, finalement.  

 

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